Laos

mardi 26 janvier 2016

26 janvier 2016: Luang Prabang, une ville Unesco


Jour 84, mardi 26 janvier 2016 : dès notre lever, nous partons à la recherche d’une autre guesthouse. Basé sur mon guide Routard, il nous suggère le Rattana Guesthouse situé…à côté du Tanoy. Pour 120000 kip (24$), on a 2 lits simples dans une belle pièce avec wifi, eau chaude, serviette changée à chaque jour et lit refait chaque matin. Très bon choix pour ce soir. Demain, on nous offre au même endroit une autre chambre similaire pour 3 jours. Enfin, on s’installe au chaud. Il reste à nous trouver à manger. Ce qu’on fait dans des gargotes dans la rue, sous les nuages et qq gouttes de pluie. Le reste de la journée sera encore très relax.
Ville du Patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco depuis 1995, Luang Prabang signifie "grande statue d’or sacrée". Je visite seul le Musée national. Aucune photo n’est permise. S’agissant de l’ancien palais royal, ce petit musée sans prétention raconte l’histoire de la ville et de ses rois. Cette ville est l’ancienne capitale du Laos jusqu’en 1563, avant de déménager à Vientiane sous Setthathirat. Elle s’est appelée Jawa puis Xieng Thong (cité royale).
En 1491, elle prend le nom du bouddha d’or (Prabang) qui est la statue la plus vénérée du pays. Cette statuette de 83 cm et 50 kg est exposée au musée, dans le temple sur la droite en entrant sur le site. Tellement importante pour les Laotiens que la rumeur veut que cette statuette ne soit qu’une copie et que l’originale ne soit cachée qq part en lieu sûr dans Vientiane. Ils craignent de se la faire voler une autre fois puisque les Thaïlandais la leur ont déjà prise au XVIIIe siècle. La légende veut que ce bouddha ait été coulé à Ceylan il y a environ 2000 ans et soit un cadeau d’un roi khmer. Le Laos est sous sa protection.
Ce musée fait l’apologie du roi Sisavang Vong qui régna de 1904 à 1960 et fut l’artisan de l’indépendance du pays et de son unification.
J’apprends que le siège du moine suprême du pays est situé devant celui du roi lui conférant une influence plus grande sur le peuple que le roi lui-même. C’est vrai jusqu’en 1975 oû il s’exile à Bangkok suite à la prise du pouvoir par les communistes. Le Laos vit sous un communisme « doux ».
On se promène dans le coin et le soir, on visite le marché de nuit situé sur la rue Sisavang Vong, du coin de Kitsarath Setthathirat jusqu’au Musée national, au moins.

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